Deux mois après la chute de Diên Biên Phu, la signature des accords de Genève marque la fin de la présence française dans le nord du Vietnam, a constitué les premiers documents déclarant l’indépendance, la souveraineté, la réunification et l’intégrité nationale du Vietnam comme du Laos et du Cambodge. Le Vietnam est divisé en deux parties provisoires a la hauteur du 17e parallèle.

La signature des accords de Genève est une grande victoire pour le peuple vietnamien et a ouvert une nouvelle période pour la révolution.

La victoire du Viet Minh à Diên Biên Phu, le 7 mai 1954, place la France dans une situation précaire. Des discussions auxquelles participent plusieurs pays, dont l’Union des républiques socialistes soviétiques, des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de France, pour régler la question de la guerre d’Indochine.

Participant à cette réunion, a côté du Vietnam, la signature des accords de Genève se base sur la paix, l’indépendance, la réunification et la démocratie. L’application des clauses militaires et politiques de ces accords visait à consolider la paix au Vietnam comme en Indochine.

Durant plus de deux mois de négociations tendues avec 31 séances de travail et de nombreux contacts et rencontres bilatéraux comme multilatéraux, les parties participantes, Etats-Unis exceptés, sont parvenues à des accords importants: Le retrait des forces armées de ces trois pays indochinois. La signature des accords de Genève a mis fin à un siècle de colonisation française au Vietnam et en Indochine, permis de libérer et d’édifier le socialisme au Nord Vietnam pour soutenir la réunification du pays.

La signature des accords de Genève est une victoire décisive de la diplomatie vietnamienne lors d’une négociation multilatérale à laquelle le Vietnam participait pour la première fois, a constitué la victoire glorieuse de la jeune diplomatie révolutionnaire du premier Etat démocratique populaire en Asie du Sud-Est – la République démocratique du Vietnam